Un réfugié syrien en Scandinavie s’appuie sur la liberté d’expression qui est garantie par la constitution pour brûler en place publique des corans en ayant pris soin de médiatiser son geste pour attirer l’attention. Si la Suède garantie toujours la liberté d’expression, des voix s’élèvent pour limiter ces droits. Le monde musulman s’est vite embrasé contre cet acte qui a déchaîné les passions de chaque côté. Même si la majorité des habitants est contre ce bûcher, les pays scandinaves hésitent à légiférer. À suivre.
Elle est garantie par la déclaration des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies. Texte.
Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.
Et d’ailleurs je trouve la loi allemande très explicite;
Chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement son opinion par la parole, par l’écrit et par l’image, et de s’informer sans entraves aux sources qui sont accessibles à tous. La liberté de la presse et la liberté d’informer par la radio, la télévision et le cinéma sont garanties. Il n’y a pas de censure.
Donc la liberté d’expression est bien celle de la parole, de l’écrit et de l’image. Si cette liberté est encadrée dans certains cas (haine raciale, révisionnisme) elle est tout de même de rigueur dans le monde occidental. article de référence.
C’est le fait de parler d’une religion sans respecter le côté sacré que les membres de cette religion lui portent. Définition du Larousse:
un fait, une parole ou un discours qui outrage la divinité, la religion ou ce qui est considéré comme respectable ou sacré. Donc parler, dessiner, débattre sur un fait religieux en le moquant est aussi protégé par la loi.
L’autodafé est un acte religieux qui brûle au bûcher les hérétiques.
Mais c’est aussi, par extension, brûler - donc détruire - les traces
d’un sujet qu’on ne veut plus voir, plus traiter, plus diffuser. Les
allemands en 45 brûlaient des livres qu’ils trouvaient dégradants,
décadents. Les américains, s’ils ne les brûlent pas encore, mettent au
pilon des ouvrages qui traitent de sujet qui ne leur conviennent
pas.
Et notre syrien brûle des corans comme les religieux brûlaient les
hérétiques, les nazis détruisaient les ouvrages incorrects à leur sens
et les américains interdisaient d’autres livres (peut-être les même que
les nazis d’ailleurs).
Notre syrien se prévaut-il de la liberté d’expression qui l’autorise à détruire par le feu ce qui lui semble inacceptable ou perpétue-il une tradition moyenâgeuse qui ne fera qu’embraser les “petits esprits” comme lui ?