Je vieillis, c’est sûr, comme tout le monde, à la même vitesse. Mais
parfois on a l’impression de vieillir plus vite que les autres, ou
surtout qu’hier nous parait bien plus loin qu’on ne l’imaginais alors
que demain arrive trop vite. Notre caractère aussi évolue d’une manière
qu’on n’aurait pas cru, vers une morosité dont on se croyait préservé,
une intransigeance qu’on croyait réservée aux autres. Les idéaux de
notre jeunesse ont fait long feu, notre patience s’est épuisée et la
tolérance qu’on appliquait aux actions et discours des autres s’est
tellement réduite qu’on pourrait croire qu’elle n’existe plus.
Comme le disait un vieil homme politique: > Si on n’est pas de gauche
à vingt ans, c’est qu’on n’a pas de cœur
> Si on n’est pas de droite à quarante, c’est qu’on n’a pas de
tête
Récemment, pour avoir mené la contradiction dans les commentaires d’un blog, on m’a traité de réactionnaire, d’intolérant, de vieux grigous, de gros et plus encore. Certes j’avais poussé la contradiction en forçant le trait, mais pas plus que le blogueur lui-même (voir moins d’ailleurs mais là c’est une appréciation personnelle). J’en ai été affecté car je me voyais encore libéral, tolérant, ayant l’œil et le jugement équitable, voulant porter la contradiction dans un esprit d’équilibre et de débat démocratique; mais le blogueur ne voulait utiliser son support que pour énoncer ses propres idées, ses vérités, sans ouvrir la possibilité de contradiction, en ne publiant que les commentaires qui lui étaient favorables ou qui abondaient dans son sens. Si c’est son droit, il aurait au moins pu interdire les commentaires pour nous éviter de croire que nous pourrions débattre. Dont acte.
Je vais donc publier ici une liste de choses que je tolère plus, en vieux ronchon que je suis devenu, sans ouvrir la possibilité de me contredire; c’est vrai. c’est mon blog, j’y écris ce que je veux.
Je ne supporte plus les gens qui jettent à terre tout ce dont ils ne
veulent plus ou qui les encombre. Les trottoirs sont jonchés de détritus
qui sont pour la plupart été jetés négligemment. Les chemins sont
parsemés des emballages qui n’ont plus d’utilité (bouteilles, sacs,
papiers, canettes…)
Il me vient la remarque d’une suissesse qui disait que chez eux ce
genre de dégradation était dénoncée à la police municipale pour au moins
réparation, voire verbalisation ### Les chiens J’en ai eu, je les
adorais tous. Mais je comprends que certains pouvaient en avoir peur et
surtout je faisais en sorte que mes bêtes dérangent le moins les autres.
Mais quand aujourd’hui de gros molosses sont en liberté même si ils ne
semblent pas méchants, il faut que leur propriétaire comprenne qu’on
peut en avoir peur; le minimum est qu’ils les tiennent fermement. Mais
surtout quand ces animaux font des déjections (crottes) dans les espaces
publics, la moutarde me monte au nez. Les animaux mais surtout leurs
maîtres doivent vivre en respectant les autres et la propreté des
espaces communs. Dans mon jardin je ramassais les crottes de mes chiens
et je le faisais aussi bien sûr à l’extérieur.
Au Canada les chiens doivent être tenus en laisse et la laisse a une
dimension maximum et ne peut être une laisse à enrouleur. Et les
déjections canines laissées sur place sont fortement verbalisées.
###La circulation en ville Les deux roues, surtout ceux non
immatriculés, sont de ceux qui respectent le moins les règles de
circulation et les trottinettes sont sur le dessus du panier. Le
stationnement est souvent anarchique alors que les règles sont bien
définies.
Donc pour commencer les griefs contre les trottinettes et les vélos.
C’est usant et dangereux de faire toujours attention à eux.
Dans le sud de l’Espagne et sûrement ailleurs, un loueur bride ou
arrête à distance les trottinettes dès qu’elles ne respectent pas le
voies de circulation qui leurs sont autorisées.
Quant au stationnement des voitures, si celles-ci respectent mieux les règles en journée (ne pas oublier qu’Angers dispose de nombreux parkings en ville et que la première heure est gratuite), à la nuit tombée c’est la jungle:
Les voitures banalisées gérées par des entreprises privées
peuvent relever automatiquement à certains endroits ces infractions -
même si le risque est pour eux de faire du chiffre ###Niveau de vie
Déjà l’obtention de certains minimas sociaux pourrait être conditionné
par une activité minimum; qu’y a-t-il à redire à ça ? Non seulement ça
peut aider à la réintégration de certains en leur permettant de montrer
leur bonne volonté et leurs capacités, mais ça pointerait les experts
des allocations qui cumulent parfois ces aides avec d’autres activités
non déclarées.
Mais surtout je ne supporte plus ceux qui me traitent de nanti parce que
j’ai une bonne retraite. Je rappelle que la retraite est égale à 50 % de
ses revenus moyens de ses 25 meilleures années plafonnés à la moitié du
plafond de la sécu. Donc déjà ceux qui cotise sur une assiette supérieur
à ce plafond cotisent pour les autres. Et ensuite la retraite
complémentaire est une retraite à points gérée par les syndicats et
employeurs. Donc la retraite touchée n’est que l’aboutissement d’un
contrat équitable. Point barre. ### Commerces sur le trottoirs À Angers
certains trottoirs sont envahis par les terrasses de cafés ou
restaurants. Cette pratique est admise. Mais que ces excroissances
prennent jusqu’à 75% de la largeur du trottoir jusqu’à rendre la
circulation piétonne difficile, là c’est trop. Une règle devrait être
définie et tenue. ### Manifestations Aujourd’hui, ceux qui organisent
des manifestations laissent les casseurs les précéder pour que leur
mouvement soit encore plus médiatisé. Et ils justifient ces violences
par le raz le bol des manifestants qui ne sont pas - selon eux - assez
entendus. Ces mêmes organisateurs viennent se plaindre que les
mouvements d’extrême droite aient le droit de manifester alors
qu’eux-mêmes en sont parfois interdits.
Mais dites-moi, quelle différence il y a-t-il entre un casseur d’extrême
gauche arrivant cagoulé, masqué, armé, et un militant d’extrême droite
dans le même tenue … mais sans arme. Je ne vois pas la différence sauf
peut-être la volonté des premiers d’en découdre. Si il est interdit de
manifester masquer, c’est vrai pour tous, comme il est vrai que proférer
des discours et slogans haineux, racistes et discriminants est aussi
répréhensible.