La réforme des retraites déverse son lot de manifestants dans les rues et engage les salariés à se mettre en grève. Si cette deuxième action peut facilement se comptabiliser (mais à postériori par les employeurs), le décompte des manifestants pose beaucoup plus de problème.. Il n’est pas rare de voire un ratio de 1 à 10 entre les chiffres de la police et ceux des organisateurs. Mais qui a raison ?
La police compte par dizaines; à chaque dizaine on
clique sur un compteur, au moins au début de la manifestation, voire en
milieu si la manifestation est importante.
Les syndicats estiment des personnes par lignes de
passage, une multiplication est faite à la fin.
Le cabinet Occurence devait faire l’unanimité puisqu’il
est financé par des médias qui sont à priori à l’opposé politiquement1; citons Libération, Médiapart, le
Figaro. Leur décompte, à l’origine utilisé pour le comptage des foules
type entreprises ou centres commerciaux, est électronique avec une
vérification à postériori.
source
et source.
Alors pourquoi de tels écarts ?
Il est clair que le décompte qualifie la réussite (ou non) d’un
mouvement. Mais il est clair aussi que les politiques ont intérêt à
laisser pourrir la situation pour faire croire que la gronde
diminue.
Mais les syndicats, dans leur quête de démonstration de force, abusent
trop souvent de la surenchère numéraire pour faire croire à un succès,
alors qu’il est démontré que les chiffres de la police et ceux
d’occurence sont ceux qui s’approchent le plus de la réalité.
À trop vouloir gonfler les chiffres, les syndicats discréditent le mouvement lui-même
Le site Actu Marseille rapporte 130.000 manifestants à Marseille pour le défilé du 1er mai 2023 alors que la préfecture n’en a que 11.000. Là le rapport est de 1 à 12; ÉNORME !!! (source)