Hier, nième jour de grève contre la réforme des retraites. Angers
n’échappe pas aux manifestations organisées par les organisations
syndicales. Départ de la place Leclerc en début d’après midi.
Je me trouvais en ville quand le cortège allait retrouver son point de
départ. Mais il était précédé par une meute de personnes qui,
visiblement, n’étaient là que pour en découdre, casser du matériel,
piller peut-être, dégrader et affronter les forces de l’ordre. Meute
composée pour l’essentiel de jeunes à visage couvert, masqués, avec des
protections pour les yeux et le nez, voir parfois des besaces en
bandouilière. Clairement ces jeunes n’étaient là que pour profiter du
bazar et semer le chaos.
Évidemment la place Imbach, lieu d’affrontement lors des précédentes
manifestations, était protégée par les forces de l’ordre.
Donc ces casseurs ont fait face aux forces de l’ordre en les
assaillant de projectiles, en cassant ce qui pouvait leur tomber sous la
main; forces de l’ordre qui ont répliqué par des lancés de gaz
lacrymogènes et quelques charges pour dispercer l’ensemble sans
découvrir la place Imbach et le centre ville.
Force est de constater que non seulement le service d’ordre des syndicats était inefficace voir inexistant, mais aussi que toute l’attention des gens s’est portée sur les casseurs et non sur la manifestation qui, peut-être, n’a même pas pu boucler son tour. Le message de la manifestation n’a dons pas été tranmis/retenu, seules les violences font la une des journaux. Extrait du journal Ouest-France.
À Angers, la manifestation a dégénéré. Des affrontements ont lieu entre des groupes d’individus et les forces de l’ordre qui ont riposté avec des tirs de gaz lacrymogène et des tirs de LBD. Une voiture a été vandalisée et des vitrines taguées. Policiers et gendarmes, ont encerclé le jardin du Mail, où semblaient s’être retranchés des manifestants violents.
Tout le monde perd, voici pourquoi: